Paroles : Henri CONTET
Musique : Norbert GLANZBERG
(c) Éditions Salabert
1 Cet air qui m'obsède jour et nuit
Pourtant n'est pas né d'aujourd'hui
Il vient d'aussi loin que je viens
Traîné par cent mill' musiciens
Un jour cet air me rendra folle
Cent fois j'ai voulu dir' pourquoi
Mais il m'a coupé la parole
Il parle toujours avant moi
Et sa voix couvre ma voix.
R1 Padam, Padam, Padam,
Il arrive en courant derrièr' moi
Padam, Padam, Padam,
Il me fait le coup du " souviens-toi "
Padam, Padam, Padam,
C'est un air qui me montre du doigt
Et je traîne après moi comme un' drôle d'erreur
Cet air qui sait tout par coeur.
2 Il dit : rappell' toi tes amours
Rappell' toi puisque c'est ton tour
Y'a pas d'raison que tu n'pleur's pas
Avec tes souv'nirs sur les bras
Et moi je revois ce qui reste
Mes vingt ans font battre tambour
Je vois s'entrebattre des gestes
Tout' la comédie des amours
Sur un air qui va toujours.
R2 Padam, Padam, Padam
Des " je t'aim' " de quatorze juillet
Padam, Padam, Padam
Des " toujours " qu'on achète au rabais
Padam, Padam, Padam
Des " veux-tu, en voilà " par paquets
Et tout ça pour tomber juste au coin d'la rue
Sur l'air qui m'a reconnue.
R3 Padam, Padam, Padam
Écoutez le chahut qu'il me fait
Padam, Padam, Padam
Comme si tout mon passé défilait
Padam, Padam, Padam
Faut garder du chagrin pour après
J'en ai tout un solfèg' dans cet air qui bat
Qui bat, comme un coeur de bois. |