Comme un papillon de nuit, aveuglé par la lumière,
Comme le papillon qui fuit, je trouve plus que la marche arrière.
Effiloché, décousu, je m'éteins tout doucement...
Comme un éphémère traqué que la lumière hypnotise,
Un éphémère disloqué, écrasé sur un pare-brise
Qu'on me répare les heures stupides,
Qu'on me répare rien qu'un instant !
Toi qui marche dans le vide, n'hésite pas, n'hésite plus...
La rage au ventre, le ventre vide, je te confie nos coeurs perdus,
Remets ton habit de lumière, refais le clown, rien qu'un instant...
Tout bleu ! Tout bleu ! Tout bleu !
Tout bleu ! Tout bleu ! Tout bleu !
Je pars vous cueillir une étoile, vous brosser juste une toile sur
l'éternité !
Je vous redessinerai l'espace, le pied fragile sur les traces d'une
éternité...
C'est juste à gauche après la lune, dans ma tête y'en a qu'une !
'L'est toute bleue et qui m'aime me suive !
Laissez-moi glisser sur vos larmes, laissez-moi caresser le charme de
l'éternité.
Je vous redessinerai la race, libre et docile, sur les joues d'un pierrot...
C'est juste à gauche après la lune, dans mes yeux y'en a qu'une !
'L'est toute bleue et qui m'aime me suive !
Venez décrocher la lune, venez manger la fortune sur l'éternité...
C'est facile : suivez mes traces, je vous retrouve dans les yeux d'un enfant !
C'est juste à gauche après la lune, dans mes yeux y'en a qu'une !
'L'est toute bleue et qui m'aime me suive !
Tout bleu, j'te veux dans le coeur, dans les yeux, tout bleu, tout bleu,
tout bleu !
Tout bleu, j'te veux dans le coeur, dans les yeux, tout bleu !
(Paroles : Christian Décamps) |